Quand l’illusion artistique verse ses larmes nocturnes
Tes couleurs agitées agressent notre insipide folie
Refuge, solitude grincheuse de cet abri de lumière.
Cet orchestre nénuphar génère une lame,
Canicule étouffée obscurcie par les rivages
Larmes tordues, fumée, nue, pleurage,
J’erre dans la ville,
Le courant des cités coule sous mes pas.
Le soleil mort se jette sur l’illusion :
Un cycle menu de création et de plaisir, insane,
Traque toute flammerole effilochée.
juillet 1991