I
Fatal votre regard un soir
Le rêve s’épanouit alors
En vos yeux brille le soleil noir.
Ineffable votre beauté,
Je me recueille devant l’autel de vos furtivités,
Vos parfums de temps retrouvé
M’arrachent et me bercent de possession :
Vous êtes l’astre de ma décadence.
Ce soir-là, j’ai pleuré la passion réincarnée ;
Fatale, tu m’as pris, absolu
II
Inonde-la
Et abreuve-toi
De ses larmes impures.
décembre 1990