Caressé le souffle d’un espoir,
L’absurde délicatesse de la vie,
S’écroule sur mon étoile noire.
La vie la mer de mes yeux d’or
Vie sans folie
Folie de dunes illusoires
Qui s’étendent jusqu’aux flots rebelles,
Mirage du désespoir, amer.
Respirer le fatal, Enlacer cette passion mystérieuse
Eclose aux portes scellées d’outre-tombe.
Il n’est pas mort
Mais déteste son sort,
Hais son cœur,
Pierre sans saveur.
Pourquoi s’éprendre de cette étoile ?
La seule épave à aimer ?
Aux rêves de bonheur je me range.
Etranges,
Ces rêves étoilés
Se chimérisent en un gouffre figé et glacial
D’où jaillit cette peur féroce
Qui déchire mes lèvres
Exaspère ma pauvre âme
Et étouffe mon cœur de lumière.
janvier 1989