Le plaisir étroit respire
Le souffle du concert bleu,
Tremble de vacarme et d’espoir.
La machine saignée bénit les enfers
Et les dommages des révolutions célestielles.
Les notes surgies de ma plume encombrent
Son visage inculte. Saisir l’ordinaire !
Alors les sons argentés abritent sa vertu
La liqueur sourde blesse les murs de mon attente
Et l’alcool délicat ignore ses revendications.
La beauté préfabriquée se prolonge
Au-delà de l’océan cathodique :
L’animal musical tisse un enthousiasme étouffé,
Devant son regard lézardé qui mange mes sons
Je reste fou.
juillet 1991