La veuve noire m’inspire un dégoût suprême :
Arachnide énorme, velue et sombre
Je l’écrase et lui dépose un malicieux baiser.
Mon audace m’envenime de ce flux indolent
L’amour m’enivre,
M’infuse son poison éternel
Glace mes veines mon âme chancelle.
Rêves maudits,
Je vous aime à en revivre.
janvier 1990