L’artiste envolé plane sur la ville
L’herbe fabuleuse se languit sur ses lèvres ;
Religion débordante d’ombre
Peur de livrer son âme au fantastique.
Le cavalier des mots et sonnets dévide ses vers,
Ses claviers s’encombrent au chant du hasard.
Sa poésie meurtrie de plaisir matte la machine :
Il met une pièce et la dragueuse évasive
Racle ce fond d’amertumes.
août 1991