Ma peine s’écroule comme un chagrin
S’enfuie, sauvage, vers l’ivresse,
Maux de mon sang
Emmène-moi ailleurs.
Relique d’ennui,
Esprit évasif s’écrie de lumière,
La chanson embaume l’instant fleuri
Son parfum laisse une trace.
Le matin réveille mon amour fou
Lien sacré m’enveloppe de nacré
Je ne peux oublier ce parfum léger,
Cette trace est mon fil d’Ariane
Poursuivre toujours ce temps qui me dévore
Derrière la douleur de tes mots,
De mon sang cette haine qui s’égorge !
Ma vie ne tient qu’à ce fil.
avril 1997