Rêver l’orient, le vaporiser
Sur l’écran globuleux de mon âme atrophiée.
Aimant d’un amour magnétique,
Je me suis immolé dans ses entrailles
Son sang porteur d’une ivresse extatique
Comme celle de ses yeux fins se confond avec mes lèvres.
Meurtri l’enfant chéri de l’illusion :
Au sein d’une union sans valeur ni reproche,
Le trou noir du plaisir
Enfonce ses ongles rongés
Dans l’orgie centrale de mes sens.
juin 1991