Chant de l’ombre,
Haine de la lumière
De l’apocalypse naît notre libération.
Dans le sanctuaire de la terreur
J’abrite mes espoirs livides
Dans notre histoire au passé translucide :
« Je rêve d’un monde,
Dans lequel les fils ne traîneraient pas
Au-dessus de ma tête,
Ceux du grand manipulateur. »
Je t’en prie, amour de nos libertés,
Déchire-moi,
Coupe ces fils qui dépassent,
Arrache-moi à ce rêve divin
Ce lien qui m’étrangle de lueurs fossiles,
Délivre-moi.
Evocation des hommes et de ton Dieu,
Je t’aime quand tu me dis :
« La lumière est partout,
Surtout près de vous. »
Mais la frontière entre le Bien et le Mal
N’est qu’une brume aux vapeurs changeantes…
novembre 1995