L’éclipse de l’étoile noire jette ses flammes
Sur les passants débordés ;
Leur visage rosé perfore
Le désespoir d’une vie qui en manque.
Le soleil jette un rayon tamisé
Sous leurs draps veloutés.
Ce réveil feutré caresse la jeune femme.
Elle écarte son effluve incolore.
Les tourne-vices et autres crucifix avancent en braillant :
Au-delà des Dieux idées et mots,
Nos résolutions internes souhaitent
L’espace plaisir.
août 1991